Dans son tableau de bord des marchés de gros du haut débit sur Dsl, publié le 30 novembre, l’ARCEP a souligné que «les réseaux d’initiative publique créés par les collectivités dans le cadre de DSP ont contribué pour une large part à l’extension du dégroupage». En effet, au cours du troisième trimestre 2006, plus de 70% des équipements dégroupés l’ont été grâce à des réseaux d’initiative publique, qui permettent aux opérateurs de collecter le trafic.
Le régulateur cite en exemple les initiatives de l’Oise, l’Eure, le Loiret, les Pyrénées Atlantique et l’Alsace. Le dégroupage, en autorisant les opérateurs à louer le réseau local de France Télécom, pour proposer directement leurs services aux abonnés, permet d’ouvrir l’Internet haut débit à la concurrence.
Au 30 septembre, les opérateurs alternatifs louaient 5,5 millions d’accès à France Télécom pour desservir principalement des ménages et des petites entreprises. A la même date, 56% de la population française pouvait être raccordé via le dégroupage.
Par ailleurs, l’ARCEP juge que si 99% des lignes téléphoniques sont désormais reliées au réseau haut débit de l’opérateur historique, «le taux de couverture effective des offres haut débit de France Telecom semble vraisemblablement compris entre 96% et 98%», certaines lignes raccordées étant trop éloignées des équipements pour être éligibles au Dsl.
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