Plus de 100.000 contrats d’avenir (CA) ont été signés en un an mais « il faut aller beaucoup plus loin », a déclaré le 5 décembre le ministre de l’Emploi Jean-Louis Borloo, à l’Assemblée nationale.
Le contrat d’avenir, un CDD de deux à trois ans et dont la durée hebdomadaire est limitée à 26 heures, est une aide à l’embauche de RMistes dans le secteur public ou parapublic.
Le contrat d’avenir est le fruit d’une collaboration malaisée entre les services de l’Etat et les collectivités territoriales, les départements ayant hérité de la gestion du RMI.
Dans 25 départements, plus de 10% des allocataires du RMI ont signé un contrat d’avenir et dans 26 départements, le taux de Rmistes en contrat d’avenir est compris entre 7% et 10%, selon le ministère.
Quelque 110.266 contrats d’avenir ont été signés depuis un an, dont 90.687 depuis janvier, selon le ministère de l’Emploi.
La convention d’objectif signée par les départements et les communes tablait sur 175.000 contrats d’avenir, la loi de finances 2006 en prévoyant 200.000.
« J’observe que ce dispositif pour les personnes très éloignées de l’emploi fonctionne de manière diverse selon l’engagement de ceux qui le gère », a déclaré Jean-Louis Borloo.
Une campagne complémentaire de recrutement de salariés en contrat d’avenir a été lancée au second semestre 2006 en direction des écoles primaires (Emplois Vie Scolaire) et des établissements d’hébergement de personnes dépendantes.
Pour 2007, le gouvernement a prévu de financer 100.000 contrats d’avenir.
Un RMIste peut signer un contrat d’avenir, mais aussi un chômeur touchant l’allocation spécifique de solidarité (ASS) ou un titulaire de l’allocation parent isolé (API).
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