Dans un sondage Le Fil Ipsos pour l’Association des régions de France (ARF), présenté à l’occasion de son congrès à Dijon qui s’est ouvert le 14 décembre, les conseillers régionaux ont affirmé leur souhait de voir se profiler une véritable refonte des institutions mais également un approfondissement de la régionalisation.
Ainsi, 68% des élus – droite et gauche confondues – estiment que la démocratie ne fonctionne pas bien ; une proportion qui passe à 78% chez les élus de moins de 40 ans mais bien plus faible (50%) chez les conseillers régionaux également maire.
Parmi les changements institutionnels, une forte proportion est favorable à la réforme du Sénat. En revanche, une faible proportion est favorable à la suppression des préfets de départements (37%) et du préfet de région (18,8%).
Par ailleurs, 82% des élus estiment que la répartition des compétences entre la région, l’Etat et les autres collectivités est « insatisfaisante », souhaitant une plus forte régionalisation. Ils demandent à 76,7% la gestion de la totalité des aides économiques aux entreprises. Ils sont en revanche bien moins enclins à prendre en charge la construction et l’entretien des bâtiments universitaires.
Enfin, 81% des élus jugent que la péréquation des ressources entre régions riches et pauvres fonctionne « mal ». 80,6% d’entre eux sont donc favorables à ce qu’on affecte un pourcentage des impôts nationaux au financement des collectivités régionales.
L’enquête a été réalisée en novembre à partir d’un questionnaire auto-administré diffusé aux 1.881 conseillers des 26 régions métropolitaines et d’outre-mer. Pour consulter l’enquête complète, cliquez sur le lien indiqué ci-dessous :
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