Le groupement d’intérêt public, Gipreb, créé pour six ans en 2000 pour engager la réhabilitation de l’étang de Berre est prolongé d’un an. Pendant cette période, le préfet doit trouver la meilleure formule pour séparer les deux missions actuellement assurée par le Gipreb – le suivi des études et la concertation – comme préconisé dans un rapport de l’Inspection générale de l’environnement. Cela pourrait passer par la constitution d’un groupement d’intérêt public regroupant les seuls membres contributeurs (collectivités, Etat) et d’une structure plus large de concertation par exemple dans le cadre d’un contrat d’étang.
Par ailleurs, l’Etat français, condamné par Bruxelles pour la dégradation des eaux de l’étang en raison des rejets d’eau douce et de limons effectués par EDF, a trouvé un accord avec l’Europe. Dès cette année, EDF devra réduire ses rejets de 2,5 milliards de m3 en 2005 à 1,2 milliard et de 100.000 à 60.000 tonnes pour les limons.
Le Gipreb ou son remplaçant est chargé d’étudier les retombées de ces mesures sur le milieu sur quatre ans. Ces nouvelles contraintes inquiètent toutefois les élus du syndicat d’aménagement de la vallée de la Durance car EDF devra rejeter dans la rivière les éventuels surplus d’eau et ils craignent des risques d’inondation accrus. Pour eux, comme pour les membres du Gipreb, la seule solution pérenne est la construction d’une dérivation pour rejeter les eaux sorties des centrales électriques dans le Rhône.
Environnement
Provence-Alpes-Côte-D’azur. La réhabilitation de l’étang de Berre se met en place
Publié le 10/01/2007 • dans : Régions
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