Bertrand Delanoë a proposé le 15 janvier que Paris finance la plantation de 2.000 hectares d’arbres dans un pays en voie de développement (PVD) d’ici 5 ans et devienne ainsi « la 1ère collectivité territoriale » à appliquer de cette manière une recommandation du protocole de Kyoto.
Ces arbres permettraient de compenser « 400.000 tonnes d’émission de gaz carbonique », a précisé le maire socialiste de la capitale lors d’une cérémonie de voeux.
« Le protocole de Kyoto nous dit qu’il faut absolument planter pour compenser tout ce que nous gaspillons de l’énergie de la planète, et j’ai remarqué que certaines entreprises avaient expérimenté l’idée de planter ailleurs et je me suis dit, pourquoi pas une collectivité territoriale’ ? « , a expliqué Bertrand Delanoë.
Selon lui, l’opération, dans un pays en voie de développement non précisé, coûtera 6 millions d’euros, qui seraient partagés avec « des partenaires privés » non-précisés, ainsi qu’avec les Parisiens, « sur la base du volontariat ».
Indiquant avoir entamé des discussions avec l’Office nationale des forêts, il a souhaité que « les premiers arbres soient plantés d’ici la fin de l’année ».
Le maire PS de Paris a également affirmé que le futur Plan de déplacements de Paris (PDP) devrait permettre qu’à « l’horizon 2020, nous soyons enfin respectueux des normes européennes en matière de pollution ». Ce futur PDP sera « discuté le 12 février » au Conseil de Paris. Ce projet de PDP, qui vise à réduire de 40% la circulation automobile à Paris d’ici 2020 par rapport à 2001, est, selon Bertrand Delanoë, « largement influencé par les élus de la banlieue ». Il a aussi fait valoir que 140.000 usagers de Paris avaient donné leur avis, ainsi que tous les élus de droite et de gauche.
Environnement
Ile-de-France. Delanoë propose que Paris plante 2.000 hectares d’arbres dans un PVD et revendique le respect des normes européennes de pollution d’ici à 2020
Publié le 15/01/2007 • dans : Régions
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