Le pôle de compétitivité fibres naturelles du grand Est prend sa vitesse de croisière après la signature officielle du contrat entre l’Etat et les collectivités le 15 janvier à Urmatt (Bas-Rhin). Fonctionnant depuis 6 mois, le pôle accompagne déjà dix projets de recherche et développement représentant 8,2 millions d’investissements. Il a en outre mit en chantier une vingtaine d’autres dossiers.
«La taille, relativement petite, des projets que nous portons en ce début d’activité nous conduit à travailler très étroitement avec les services économiques des conseils régionaux d’Alsace et de Lorraine. Les collectivités tiennent à suivre très amont le montage des dossiers qu’ils présentent aux commissions de financement», explique Karl Gedda, délégué général du pôle. Néanmoins, la montée en puissance de la structure l’amène, en ce début d’année, à monter des projets candidats aux appels d’offre des agences de financement de niveau national et européen.
«Au-delà de notre rôle dans le domaine de la recherche et du développement, les conseils généraux nous ont assigné la mission de fédérer les 800 très petites entreprises de la filière bois», annonce le délégué général. Cet objectif s’ajoute aux actions prioritaires que le pôle, qui ne compte encore que quatre collaborateurs, a déjà lancé en direction du secteur du textile, en crise. Néanmoins, le nouveau pôle n’oublie pas les domaines moins critiques du papier et de la plasturgie. En effet, les grosses entreprises de ces secteurs s’intéressent spontanément à l’outil qu’il représente pour elles.
Sur le plan territorial, le pôle fibre ayant pour base des industries concentrées à 60% dans les Vosges et 30 % en Alsace, regarde les 3 autres départements lorrains comme étant des terres prometteuses pour un futur développement de ses filières.
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