Pour ces quartiers dits de basse densité (quartiers pavillonnaires et immeubles collectifs de moins de 12 logements), les opérateurs privés n’ont prévu aucun investissement et n’y sont pas tenu.
C’est pourquoi l’établissement public local, le Sipperec (1) qui regroupe 104 collectivités sur 7 départements d’Île-de-France, en appel au soutien de l’Etat.
Soutien de l’Etat – Catherine Peyge, sa présidente et actuelle maire de Bobigny (PCF), rappelle que « les élus de ces communes sont confrontés à l’insatisfaction de certains de leurs concitoyens, au même titre que ceux des communes rurales. Pour éviter la segmentation du territoire par commune et par quartier, les collectivités ont une approche globale d’aménagement et de péréquation. Les pouvoirs publics et la Mission Très Haut Débit doivent donc rééquilibrer le rapport entre les collectivités et les opérateurs ».
Approche homogène des territoires – Autrement dit, les « oubliés de la zone très dense » doivent bénéficier du soutien financier de l’État pour avoir enfin accès au très haut débit. Pour ce faire, le Sipperec préconise d’adopter une approche homogène des territoires à l’aide de projets intégrés où les zones rentables contribuent au financement des zones non rentables. C’est déjà le cas des Réseaux d’Initiative Publique qui ont fait la preuve de leur efficacité depuis plusieurs années.
Car si les collectivités ont seules la charge de la couverture en très haut débit des zones délaissées par les opérateurs, cela s’avèrera bien plus coûteux pour l’action publique qu’une stratégie globale anticipatrice.
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Note 01 Le syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communication regroupe les collectivités de l’Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, le Val-d’Oise et les Yvelines Retour au texte