Alors que le projet de loi relatif au droit au logement opposable a été présenté par le ministre de la cohésion sociale, Jean – Louis Borloo, le 17 janvier, les associations de collectivités locales montent au créneau pour dénoncer les manques et poser les conditions d’une mise en oeuvre effective du droit au logement.
Pour l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), dont Jean Paul Alduy, maire de Perpignan, est le porte – parole sur le dossier du logement, «le logement social ne doit pas être seul mis à contribution, le parc privé doit aussi être sollicité. Les logements vacants sont de plus en plus nombreux. Il faut trouver un mécanisme pour les remettre sur le marché».
L’association des communautés de France et l’Association des communautés urbaines réclament une nouvelle étape leur permettant de devenir de véritables autorités organisatrices, qui pourrait passer par de nouvelles expérimentations de compétences. «L’opposabilité du droit au logement ne doit pas aller à l’encontre de la mixité sociale», a pour sa part mis en garde l’Association des maires de France. Ce qui induit une application plus stricte de l’article 55 de la loi SRU sur le quota de 20% de logements sociaux.
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