Le 19 janvier, la Basse-Normandie organisait ses premières assises de la recherche. «Les régions sont en ligne directe sur toutes les problématiques de l’enseignement supérieur, de l’innovation et de la recherche», souligne Laurent Beauvais, vice-président de la Basse-Normandie. Au 19ème rang des régions françaises par ses dépenses pour la recherche et le développement, la Basse-Normandie veut aller au-delà de sa réputation de belle région maritime et rurale, touristique et historique. «En recherche et en innovation, il y a des choses qui marchent bien, par exemple le GANIL, parmi les plus importantes installations de physique nucléaire au monde, ou encore le Cycéron en imagerie médicale et neurosciences. Notre volonté : faire la promotion de notre Recherche et atteindre un niveau d’excellence européen et international. »
Ces premières assises ont aussi été l’occasion de mettre l’accent sur le rôle des entreprises privées, en particulier les PME. Ces assises prolongeaient une phase de consultation engagée en mai 2006 pour un an. En juin 2007, le conseil régional délibérera sur les propositions à mettre en oeuvre dès cette année : aider les PME dans la rédaction et le suivi de dossiers européens, dans le recrutement d’ingénieurs et de chercheurs, dans la déclaration de brevets, etc.
«Nous envisageons également un fond d’émergence scientifique, pour donner leur chance aux jeunes chercheurs et aux nouvelles équipes.» Autres pistes : un observatoire de la recherche, un comité consultatif, de conseil et d’expertise auprès du conseil régional, etc. La Basse-Normandie souhaite augmenter son financement de la recherche et le porter à 5% de son budget, au lieu de 3,3%.
Thèmes abordés