Confronté comme dans d’autres départements à des difficultés et à un avenir incertain, le laboratoire départemental d’analyses de Chartres fermera ses portes dans quelques mois, sans doute à l’été. Le conseil général a en effet décidé cette fermeture pour répondre aux menaces de réduction d’activité liées à la loi sur l’eau de 2006. Désormais, les préfets doivent en effet confier leurs analyses sanitaires après appels d’offres et mises en concurrence.
Le conseil général craint notamment que la structure publique de son laboratoire ne lui permette pas de concourir à armes égales avec le secteur privé. Ce laboratoire travaille pour 700 clients, dont de nombreuses collectivités avec 62% de l’activité concentrée sur les seules analyses sanitaires des eaux de consommations organisées par la DDASS.
Le bâtiment va être vendu tandis que les 25 agents du laboratoire (cadres de santé, techniciens de labo) vont être intégrés aux services du conseil général. La DRH travaille à un plan de formation qui accompagnera chaque agent dans sa reconversion ou son nouveau métier. De son côté, le conseil général du Loiret, confronté aux mêmes problèmes, a choisi une autre solution avec une DSP dont le délégataire sera choisi au printemps.
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