Trois cents fonctionnaires, selon la police, employés aux services sociaux dans les zones urbaines sensibles des Yvelines, ont manifesté le 15 février à Versailles devant le conseil général pour protester contre la perte de la nouvelle bonification indiciaire.
« En ouvrant notre fiche de paie de janvier, nous avons découvert que notre complément de salaire lié à la NBI avait sauté », a confié une assistante sociale qui travaille à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). Selon cette fonctionnaire, qui préfère garder l’anonymat, cette somme varie de 40 à 150 euros par mois en fonction de l’ancienneté des employés.
« En tout, par cette refonte calculée sur le fondement de deux décrets (2006-779 et 2006- 780 du 3 juillet 2006, NDRL), 107 personnes sont rentrées dans la NBI, 71 en sont sorties et 101 ont vu leur complément de salaire augmenter ou diminuer (96 ont vu une baisse et le 5 une augmentation, NDRL) », a précisé le service communication du conseil général.
Le 15 février 2007, le comité technique paritaire (CTP) a décidé par ailleurs du rétablissement de la NBI aux 71 agents concernés par une suppression et aux 96 agents concernés par une minoration à compter du 1er janvier 2007, a précisé un communiqué du conseil général du 15 février. Le CTP a également décidé de l’ouverture de négociations sur les modalités d’attribution de la NBI au sein des services du département.
«Il y a eu une erreur d’évaluation de l’impact financier des décisions prises et une insuffisance de communication et d’information des agents», admet le conseil général. Le président a donc décidé le rétablissement temporaire de la NBI durant quatre mois, soit jusqu’au 30 avril 2007, pour tous les agents concernés par les mesures de suppression ou de minoration, période durant laquelle ces derniers seront reçus individuellement et conjointement par la direction des ressources humaines et leur direction d’emploi.
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