Le conseil général des Vosges accepte de participer au financement de la sécurisation du tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines tandis que le conseil général du Haut-Rhin participera à hauteur d’un million d’euros aux financements des études d’un éventuel doublement de l’ouvrage d’art. Cette collectivité s’engage aussi dans le processus d’enquêtes publiques devant éventuellement aboutir à la mise en 2X2 voies du tronçon alsacien de l’axe européen Luxembourg Bâle.
Ces accords conclus, le 20 février entre les présidents des deux conseils généraux et le ministère des transports répondent par une avancée sur ces dossiers sensibles à la participation des vosgiens au financement de la tranche alsacienne du TGV Est annoncée le 24 janvier 2007. Saluée des deux côtés comme la première étape d’un dialogue cette rencontre n’a pas pour autant complètement réglée le différent.
En effet, les voies express du versant lorrain du massif buttent sur des goulots d’étranglements à la limite des deux départements. Tout en restant très réservé sur la nécessité d’un doublement du tunnel Maurice Lemaire, les services du conseil général du Haut-Rhin, reconnaissent que la position de la collectivité évolue en faveur d’un élargissement de l’axe européen entre Remiremont et Mulhouse. Mais, se faisant échos des réactions de députés présents à cette rencontre, la presse régionale alsacienne laisse entendre que le lancement d’études et d’enquêtes publiques en 2008, n’implique pas, même sur le très long terme, la réalisation des travaux. Du côté d’Epinal, l’entourage du président Poncelet met en avant l’enjeu économique du désenclavement routier du département réclamé par les industriels locaux sous menace de délocalisation.
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