Venant présenter à Bruxelles leurs remarques et doléances aux commissaires européens en charge de la réforme de la politique viticole, des politiques régionales et des transports, les présidents des régions Franche Comté et Bourgogne inaugurent le 28 février leur bureau commun. «Les départements et les grandes agglomérations devraient rapidement nous rejoindre pour participer au fonctionnement de ce bureau», annonce Christophe Goult, directeur de la représentation. Il précise que les projets qui unissent les conseils régionaux et les collectivités de l’axe Dijon Mulhouse justifient cette représentation commune.
Avec deux agents, ce bureau, opérationnel depuis le 1er octobre a pour mission d’informer les services régionaux des évolutions réglementaires élaborées par les instances européennes et surtout de défendre les positions des conseils régionaux auprès de la Commission. En l’occurrence, il a préparé les demandes de financement du TGV Rhin Rhône et les arguments en faveur d’une réforme limitée de la politique viticole que viennent défendre les élus au cours de deux jours de rencontre avec les commissaires.
Très concernées par cette question, les deux régions militent contre une libéralisation totale du marché du vin. Elles refusent les mesures d’arrachage des vignobles, s’opposent à la libéralisation des droits de plantation et de mélanges à partir d’importations. «Nous ne pouvons laisser la Commission fragiliser ce secteur de nos économies régionales qui, contrairement à d’autres, reste dynamique et créateur de richesses», remarque Raymond Forni, président de la région Franche Comté.
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