Les élus de Loire-Atlantique réagissent après l’annonce par Airbus de la vente de son usine de Saint-Nazaire. Une partie de ses 900 salariés seront transférés au préalable vers l’unité voisine de Gron à Montoir-de-Bretagne. «Le bon sens s’impose sous le vocable d’intégration’ et l’organisation d’une nouvelle chaîne de commandement aussi cohérente que la chaîne de production», estime dans un communiqué Joël Batteaux, maire (PS) de Saint-Nazaire. Mais de s’interroger : «des questions demeurent : quelle partie sera vendue et comment ? Mon souci est de ne pas laisser de vide sur le site de Saint-Nazaire ville».
Patrick Mareschal, président (PS) du conseil général, regrette pour sa part ce projet d’externalisation. «Cette décision aboutirait en effet à faire payer à ce site et à ses personnels les conséquences de difficultés de gestion et d’industrialisation qui ne sont pas de leur fait. Il m’apparaît très regrettable que l’entreprise puisse se priver d’un potentiel et des compétences de ce site, qui n’ont, jusqu’à présent, jamais été mis en cause».
Ces deux élus ainsi que Jacques Auxiette, président (PS) du conseil régional des Pays de la Loire, et Jean-Marc Ayrault, président (PS) de Nantes métropole, rencontreront les délégués de l’intersyndicale des salariés d’Airbus le 2 mars. Airbus emploie 4 500 salariés en Loire-Atlantique sur trois sites à Saint-Nazaire, Montoir-de-Bretagne et Bouguenais près de Nantes.
Thèmes abordés