Hors Paris, « 80 adresses ont été identifiées » en fonction de la durée d’ancienneté de vacance des logements, « à partir des fichiers fournis par la Direction régionale des finances publiques », a expliqué M. Canepa.
Dans la capitale, « 44 adresses de bâtiments », représentant 30 propriétaires (tous étant des personnes morales), ont été identifiées.
Le préfet a précisé la procédure en cours. « On écrit aux propriétaires de ces immeubles pour procéder à une visite » et, si le propriétaire est d’accord, la visite est réalisée par « des fonctionnaires assermentés », a détaillé M. Canepa. Si le propriétaire n’est pas d’accord, « il faut qu’on saisisse le tribunal pour que celui-ci donne l’autorisation de pénétrer pour visiter les lieux », a-t-il ajouté.
A Paris, qui est « un peu plus en avance au niveau de la procédure », des lettres ont été envoyés aux 30 propriétaires le 5 décembre pour demander à visiter les locaux. « Dix-neuf propriétaires correspondant à 28 adresses se sont manifestés. Cinq visites ont déjà eu lieu, six visites sont programmées », a-t-il indiqué.
Vingt agents de la DRIHL (Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement) ont été assermentés le 7 décembre par le tribunal de Paris et « vont pouvoir faire les procès-verbaux de visites », a-t-il précisé.
« On n’aura pas la totalité des locaux » identifiés, a insisté le préfet, soulignant que, parfois, lors des visites, « on a des surprises, on n’a pas toujours des bonnes choses », avec des bâtiments qui nécessitent trop de travaux pour les mettre aux normes de sécurité.
M. Canepa a estimé qu’il y aurait « des premiers résultats » en février. Si ces résultats sont retardés jusqu’en avril, « cela ne sera pas gênant » car cela permettra alors de répondre à la demande du Premier ministre de ne pas remettre de sans-abri à la rue à la fin de le plan hivernal, a souligné le préfet.
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