Le système des parrainages pour la présidentielle doit être réformé et les maires de petites communes ne peuvent « porter le chapeau » si des candidats ne parviennent pas à réunir les signatures, a estimé le 1er mars Gérard Pelletier, président de l’association des maires ruraux de France.
« Il est clair qu’il faudra faire autrement », a déclaré Gérard Pelletier, interrogé sur Europe 1 à propos du système prévoyant 500 parrainages d’élus pour pouvoir se présenter à la présidentielle.
Il ne s’est pas prononcé sur le type de réforme qu’il souhaitait, renvoyant la question au parlement.
Interrogé sur les difficultés de certains candidats à obtenir leurs parrainages, il a « refusé absolument qu’on puisse faire porter le chapeau aux maires ruraux en disant que c’est de leur faute si la démocratie aujourd’hui à quelques difficultés ».
Concernant Jean-Marie Le Pen, qui affirme manquer d’une centaine de signatures alors qu’il était présent au deuxième tour en 2002, Gérard Pelletier a assuré envisager d’apporter sa signature au président du FN « quand les maires de Bordeaux, de Marseille et de Neuilly auront donné l’exemple en parrainant Jean-Marie Le Pen ».
L’ancien Premier ministre Alain Juppé (UMP) est maire de Bordeaux, Jean-Claude Gaudin, vice-président de l’UMP, de Marseille, et le candidat UMP à la présidentielle Nicolas Sarkozy a longtemps été maire de Neuilly.
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