A l’issue d’une réunion du comité directeur de l’Association des maires de France (AMF) du 7 mars, Jacques Pélissard, président de l’AMF a tenu à réaffirmer que le parrainage n’est pas un soutien. «Il ne s’agit pas d’un choix et encore moins d’un vote en faveur de l’un ou l’autre candidat», a-t-il précisé. Il estime également que le parrainage est un acte républicain. «Il ne doit pas être compris comme un droit de veto destiné à empêcher une candidature adverse. Bien au contraire, il a été conçu pour garantir le bon fonctionnement de nos institutions et prévenir les candidatures fantaisistes. C’est dans cet esprit que les maires exercent, s’ils le souhaitent, cette responsabilité», a-t-il fait valoir.
Le président de l’AMF a également souligné que le parrainage relève de la seule liberté de conscience du maire, dénonçant au passage toute stigmatisation à laquelle peut donner lieu un parrainage accordé par un maire.
Enfin, «le parrainage doit être réformé afin de mettre un terme aux difficultés actuelles», selon Jacques Pélissard. Il a donc proposé que les parrainages soient rendus, à l’avenir anonymes, ou que les maires aient la possibilité d’accorder un double parrainage.
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