Le Conseil constitutionnel a souligné le 8 mars que le parrainage des candidats à la présidentielle par des élus ne saurait être objet de « marchandage » ou de « rémunération ».
« Un maire a fait savoir publiquement qu’il présenterait à l’élection présidentielle le candidat qui apporterait aux associations de sa commune le meilleur financement », informe dans un communiqué le Conseil présidé désormais par Jean-Louis Debré. Il « tient à rappeler que la présentation d’un candidat à l’élection présidentielle est un acte personnel et volontaire, qui ne peut donner lieu ni à marchandage ni à rémunération ».
Cette mise au point survient alors que le maire d’une commune a annoncé le 6 mars qu’il donnerait son parrainage au plus offrant.
Se disant harcelé par les « petits candidats » qui peinent à recueillir les 500 signatures nécessaires, André Garrec (DVD), maire de Noron-la-Poterie, commune de 300 habitants, située en région Basse-Normandie, a déclaré qu’un « parrainage ne signifiait pas un engagement politique » et qu’en conséquence il accepterait « le chèque du plus offrant » pour financer les trois associations culturelles et sportive et l’école maternelle du village.
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