«C’est avec un certain soulagement que je vois s’achever le 16 mars la course aux parrainages des candidats à l’élection présidentielle», confie le sénateur et 1er vice-président de l’Assemblée des départements de France (ADF), Louis de Broissia dans un communiqué du 13 mars. En effet, poursuit le sénateur au nom du groupe DCI de l’ADF, «les 102 départements de France ont mal vécu les accusations de pression sur les maires portées sans la moindre preuve par plusieurs candidats ne parvenant pas à réunir les 500 signatures nécessaires à la recevabilité de leurs candidatures». «Il faut tout de même mesurer la gravité de ces attaques puisque de tels agissements relèveraient juridiquement du délit de corruption», s’indigne le 1er vice-président de l’ADF. Il considère que c’est une regrettable vision des relations entre les conseils généraux et les communes.
D’après lui, les maires savent que le parrainage d’un candidat à l’élection présidentielle est un acte personnel qui ne peut donner lieu à marchandage.
D’autre part, fait-il remarquer, les conseils généraux travaillent en confiance avec les communes et les intercommunalités par le biais de conventions ou de subventions attribuées en fonction de critères rigoureux, transparents et invariables.
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