L’Etat et les Ardennes ont signé un contrat « unique en France » qui prévoit 500 millions d’euros pour ce département enclavé et frappé par la crise de la sous-traitance automobile, avec un taux de chômage de 11,9% fin 2006, a-t-on appris le 21 mars auprès du conseil général.
L’Etat et le département apporteront 250 millions d’euros chacun, selon ce « contrat de développement économique unique en France » pour 2007-2013, signé lundi par le préfet et le président (UMP) du département, Benoît Huré, indiquent la préfecture et le conseil général.
Le principal financement porte sur le prolongement de l’A34 Reims-Charleville vers Rocroi et la Belgique (185,1 millions à la charge de l’Etat et 55 millions pour le département).
Il s’agit d’un maillon autoroutier manquant entre Reims et Charleroi : « Ces travaux sont indispensables pour positionner le département des Ardennes au coeur de l’Europe, sur l’axe de transit mer du Nord-Méditerranée, et propose une alternative à l’axe Rotterdam-Lille-Vallée du Rhône ».
Par ailleurs, 35 millions d’euros sont prévus pour remettre en service la ligne ferroviaire Charleville-Givet, avant un éventuel prolongement vers Dinant en Belgique (10 millions de la part de Réseau ferré de France, 20 millions de l’Etat et 5 millions du département).
Pour sa part, le département prévoit son plus gros investissement (103,6 millions d’euros) dans l’achat de terrain pour attirer des entreprises. « On va leur offrir ensuite des conditions de fiscalité foncière très intéressante », indique le conseil général.
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