Le foncier, matière première nécessaire à toute construction de logement neuf, est le « maillon faible » de la crise du logement, selon une étude du Syndicat national des professionnels de l’aménagement et du lotissement (SNAL) publiée le 25 avril.
La crise du logement ne pourra être résolue que « si une véritable politique foncière est adoptée par les pouvoirs publics » et « l’objectif de 500.000 logements par an ne pourra être atteint qu’à condition de libérer du foncier supplémentaire et de relancer les opérations d’aménagement », selon cette étude.
« Cet objectif est réalisable », affirme le SNAL, car « la France est l’un des pays européens les moins denses et chaque année les pouvoirs publics libèrent trois à quatre fois plus de foncier pour l’activité que pour le logement ».
La question foncière relève avant tout « d’une décision politique », insiste le syndicat, qui déplore que « les collectivités locales mènent une politique de ?foncier rare' ».
« Les candidats se sont contentés d’adresser au SNAL un courrier dans lequel ils dénoncent la crise du logement et exposent leur programme, sans aucune mesure concrète sur l’urbanisme et sur le foncier », déplore Dominique de Lavenère, président du syndicat.
Pour résoudre la crise, le SNAL propose notamment de « transférer la compétence urbanisme aux intercommunalités », de « simplifier le droit de l’urbanisme » et de « mettre en place un outil statistique au niveau national pour suivre l’évolution du foncier ».
Le SNAL est l’unique organisation professionnelle représentant les entreprises privées d’aménagement et de lotissement.
Logement
Une étude pointe du doigt le foncier pour expliquer la crise du logement
Publié le 25/04/2007 • dans : France
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