Le nouveau nom fait référence à la vocation du futur équipement à relier plusieurs grandes écoles (EM Lyon, Ecole centrale, Insa), des pôles universitaires (La Doua, Gerland) et des hôpitaux.
Le scénario qui a les préférences des deux collectivités prévoit un ouvrage de 14,8 km de long, enterré à 80 %, pour un coût évalué entre 2,2 milliards et 2,5 milliards d’euros et financé par un péage.
Une autre option prévoit une variante plus longue (16,1 km) au sud de Lyon.
Le troisième scénario concerne le statu quo axé sur l’amélioration des transports collectifs.
140 000 véhicules attendus en 2030 si rien n’est fait – Point le plus important, le projet étudié par les collectivités prévoit le déclassement du tunnel de Fourvière et la transformation en boulevard urbain paysager de l’autoroute A6/A7 qui traverse aujourd’hui le centre de Lyon.
Objectif : diminuer le trafic automobile à 50 000 véhicules/jour contre 140 000 véhicules attendus en 2030 si rien n’est fait pour limiter les flux.
Ce scénario 1, réservant le Tronçon ouest périphérique (TOP) au seul trafic local, suppose en parallèle que les trafics national et international soient orientés sur un Grand contournement de Lyon (COL), à la charge de l’Etat.
Longtemps imaginé à l’Ouest de Lyon, ce grand contournement pourrait être réalisé à l’Est de Lyon, en reliant des barreaux autoroutiers existant, selon une déclaration du préfet du Rhône.
Scandale écologique – Pour l’heure, Gérard Collomb, président du Grand Lyon, appelle l’Etat à s’engager clairement sur la réalisation du COL lors des débats de la CNDP prévus du 29 novembre à fin février 2013.
Sinon, le président du Grand Lyon menace de bloquer le tunnel de Fourvière un 31 juillet, jour de grands départs en vacances, pour protester contre « le scandale écologique d’une autoroute traversant Lyon », auquel l’Anneau des sciences doit apporter la solution.
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