La ministre de l’Intérieur a réuni, le 4 juin, le directeur général de la police nationale, le préfet de police, le préfet et le directeur départemental de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis pour dresser un bilan de la situation dans le département.
Cette réunion, annoncée le matin même pour avoir lieu « dans les 48 heures », faisait suite à un constat accablant, dressé par l’Institut des hautes études de la sécurité (Inhes), à propos des relations entre la police et la population en Seine-Saint-Denis, dans un rapport de décembre 2006. Elle a « permis de faire un bilan de la situation de l’insécurité et de la lutte contre la délinquance en Seine-Saint-Denis, en relevant les améliorations observées ces derniers mois dans le cadre du bilan mis en oeuvre à la fin de 2006 », a-t-on déclaré au ministère.
Selon ce dernier, on observe une « augmentation des effectifs – plus 350 policiers – ainsi que (l’envoi) d’une quatrième compagnie de CRS en mission permanente de sécurisation ». De même source, il s’est aussi agi de mettre en place « un service départemental de nuit sous l’autorité d’un commissaire, […] quatre psychologues et un travailleur social dans les commissariats et quatre permanences de SOS victimes 93′ »
Michèle Alliot-Marie a demandé d’étudier « de nouvelles pistes de travail permettant d’améliorer l’efficacité des services de police, le partenariat avec les élus et les autres acteurs sociaux, la continuité de la chaîne de sécurité et les relations avec la population ».
La ministre a également annoncé que, « au lendemain des élections législatives, elle se rendrait en Seine-Saint-Denis ».
Elle y rencontrera « les élus, les principaux acteurs de terrain qui contribuent au quotidien à la lutte contre l’insécurité, à la prévention de la délinquance et au renforcement du lien social ».
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