Collections, médiation, numérique, associations, publics, réseaux sociaux, millefeuille territorial….. Dominique Lahary, président de l’Inter-association Archives-bibliothèques-documentation (IABD) et vice-président de l’Association des bibliothécaires français (ABF) a choisi 20 mots-clefs pour passer en revue 35 ans d’évolution des bibliothèques. Le directeur-adjoint de la bibliothèque départementale de prêt (BDP) du Val d’Oise, par ailleurs très engagé dans l’action associative pour porter la cause de la lecture publique auprès des collectivités, de l’Etat et du législateur, n’hésite pas à défendre quelques propositions iconoclastes et à encourager ses pairs à faire bouger les lignes dans les bibliothèques.
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En clôture des 26èmes journées d’études des bibliothèques départementales de prêt (BDP), qui se sont tenues à Cergy (Val d’Oise), du 24 au 26 septembre 2012, Dominique Lahary a livré à ses pairs, en 20 mots-clefs, ce qui constitue à ses yeux les mutations majeures qui traversent les équipements de lecture publique.
Pour la Gazette des communes, il a accepté de feuilleter à nouveau ce dictionnaire personnel, lors d’un entretien qui s’est déroulé à la BDP du Val d’Oise le 5 octobre 2012.
L’enquête sur les publics à laquelle Dominique Lahary fait allusion a été réalisée en 2005 par le Credoc pour le compte du ministère de la culture et publiée en 2006
Millefeuille
Subsidiarité
Sur son blog, Dominique Lahary développe également l’idée que l’action culturelle publique s’organise autour d’une tension entre deux pôles :
«Leçons d’un séjour prolongé en bibliothèque départementale en 20 mots clés» – Dominique Lahary
ALIMAS
21/10/2012 04h16
(09A1369A01). ATTENTION : ÉCOUTER ET/OU REGARDER NE SONT PAS SUFFISANTS ! IL FAUT AUSSI ECRIRE, LIRE ET TRADUIRE. Message à l’intention et à l’attention du monde journalistique. Pouvoir disserter, mémoriser, dupliquer, copier, coller, interpréter, classer, traduire, retrouver, etc. … les mots et les textes que vous écrivez, vous les journalistes, sont aujourd’hui une avancée technologique considérable au travers des (NTCI) : Nouvelles Technologies de la Communication et de l’Information aux niveaux des moyens de transmission, d’accession, d’acquisition, de mémorisation, etc. … des connaissances du monde, désormais à disposition de tous, en temps réel et ou différé au prorata des cultures et du développement des intelligences, des savoirs et des capacités individuelles (savoir proprement dit : Lire, écrire, parler, compter, dans une ou plusieurs langues, savoir-faire, savoir-être, savoir-vivre, etc. …).
Vous avez peut-être le sentiment que la disparition programmée du support papier, provoque ou provoquera un désamour de l’écrit, au profit des supports VIDÉOS ET/OU AUDIO !? Du coup, vous vous engouffrez dans la suppression de l’écrit numérique au profit de l’image et du son ! En dehors de l’aspect culturel fondamental, c’est, je peux vous le prédire, une interprétation erronée du modèle économique. Il me paraît préjudiciable de choisir comme seul modèle économique rendant compte d’un événement, uniquement la vidéo et/ou l’audio, et de supprimer carrément l’écrit ; c’est une erreur de stratégie qui à termes pour le coup, vous fera disparaître du monde de l’écrit journalistique. L’écrit numérique remplace le support papier mais ne doit absolument pas supprimer l’écrit proprement dit.
Bonjour,
Loin de nous d’avoir l’intention de supprimer l’écrit, ni même de privilégier systématiquement l’image et le son à son détriment. Comme vous pouvez le constater sur le site de la Gazette, il y a encore beaucoup, beaucoup de textes, et nous y tenons ! Il s’agit simplement d’exploiter les ressources des technologies numériques, qui nous permettent de diversifier les modes d’expression de l’information (texte, image fixe et animée, son), voire de les associer entre eux. Certains modes de restitution sont plus adaptés que d’autres à certains sujets, à certains traitements journalistiques.
Tel est le cas du son pour cet entretien, qui n’est pas un exposé, mais un regard rétrospectif personnel sur trente ans d’évolutions de la lecture publique. Retranscrire par écrit le propos de notre interlocuteur aurait produit un texte long, beaucoup moins vivant, car il n’aurait pas donné à entendre ses convictions, ses enthousiasmes, ses regrets etc. L’utilisation du son ne nous a pas empêchés de repasser à l’écrit chaque fois qu’il était nécessaire de préciser les références des documents ou institutions mentionnés dans l’enregistrement.
Merci pour cette interview et cette analyse de l’existant.
Je voudrais vous partager mon expérience : muséeomixeuse lors de l’édition 2012, au musée gallo-romain de Lyon : http://www.museomix.com/
Pourquoi ne pas envisager des évènements Bibliomix ?
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