«Depuis le mois de mai 2007, toutes les déchetteries du pays d’Aix sont en mesure de recevoir les déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E)», annonce la communauté d’agglomération du pays d’Aix, dans un communiqué du 19 juin. L’objectif est de récupérer ainsi, chaque année, quelque 1 400 tonnes (4 kg/an/hab) de D3E sur un gisement évalué à 15 kg/an/hab.
«Ces produits introduits dans la filière de traitement et de valorisation sont, dans un premier temps, dépollués et mis en sécurité», explique-t-on à la communauté d’agglomération. Une petite part, 7%, est destinée à une réutilisation directe. La majeure partie de la collecte de matière, 90%, peut être revalorisée. Il s’agit des cartes électroniques, du verre des tubes cathodiques, du cuivre des bobinages, des plastiques et de la ferraille.
Le reste, 3% seulement, considéré comme des déchets ultimes, est dirigé vers l’enfouissement.
L’organisation de cette collecte répond également aux dispositions de la directive européenne relative aux D3E, transposée en droit français en juillet 2005. Celle-ci est fondée sur deux grands principes : les producteurs assurent le financement de la collecte par le biais d’une contribution à un éco-organisme et les distributeurs, lors de l’achat d’un nouveau produit, doivent reprendre l’ancien.
Le volet relatif au financement de la collecte prévu par la directive européenne, permet à la CPA de prévoir des recettes de 40 euros par tonne, qui l’aideront à réaliser les aménagements nécessaires à l’organisation de ces nouveaux flux de collecte.
Environnement
Paca. La communauté du pays d’Aix table sur une collecte de 1400 tonnes de déchets électroniques et électriques par an
Publié le 19/06/2007 • dans : Régions
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