Bernard Accoyer, député de Haute-Savoie, était assuré d’être le président de l’Assemblée nationale de la XIIIe législature, après avoir remporté la primaire au sein du groupe UMP, le 20 juin, sur son rival Patrick Ollier, président sortant.
(195 voix, contre 99 pour ce dernier).
Président du groupe UMP sortant pendant plus de trois ans, où il avait succédé à Jacques Barrot, parti à la Commission européenne, Bernard Accoyer a de grandes chances d’être élu lors de la première séance de la XIIIe législature, le 26 juin.
L’UMP détient, en effet, la majorité absolue des sièges du Palais-Bourbon et son candidat n’aura sans nul doute pas besoin des voix des 22 députés du Nouveau Centre, ralliés à la majorité présidentielle, pour être élu au perchoir.
L’élection du président de l’Assemblée nationale, quatrième personnage de l’Etat, après le président de la République, le Premier ministre et le président du Sénat, a lieu le premier jour de l’ouverture de la législature.
Pour cette première séance, les 577 députés seront assis par ordre alphabétique et c’est le doyen, Loïc Bouvard, 78 ans, député (UMP) du Morbihan, réélu sans discontinuité depuis 1973, qui la présidera.
Dès l’annonce du résultat, Patrick Ollier, qui présidait l’Assemblée depuis début mars après la nomination de Jean-Louis Debré à la tête du Conseil constitutionnel, a salué la victoire de son rival, soulignant que « la démocratie interne du groupe a fonctionné ».
Conseiller général de Haute-Savoie de 1992 à 1998, il a été élu pour la première fois à l’Assemblée avec la vague bleue de 1993. Depuis, il a toujours retrouvé son siège.
Le 20 juin, les députés UMP ont choisi leur président de groupe, l’ancien ministre du Budget, Jean-François Copé, qui était opposé à Alain Joyandet.
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