La ministre de l’Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a plaidé le 24 juin pour un « nouvel élan » dans la lutte contre le nouveau phénomène d’une délinquance « dure et violente » dans les quartiers, moyennant une meilleure coordination des forces de sécurité, des élus et de la Justice et le développement d’une police « localisée ».
Selon la ministre, « la police de proximité, c’est qu’on demande à la police de faire un travail qui n’est pas le sien » a-t-elle dit, lui opposant une police « localisée qui connaisse à la fois le quartier et les personnes » car alors elle est « plus efficace ». Pour donner vie à cet enracinement il faut donner aux policiers « des moyens de vivre dans ces quartiers : la fidélisation ça implique également qu’on s’intéresse aux conditions de vie des policiers dans ces quartiers », a dit la ministre. Elle a aussi fait part de son intention de « relancer les GIR (groupements d’intervention régionaux), ces groupements qui permettent de faire intervenir régionalement la police, la gendarmerie, les douanes, les services fiscaux ».
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