Le 11 septembre prochain, la communauté urbaine de Strasbourg organise un colloque sur le thème « Le vélo partagé, où en est-on ? ».
Pourquoi ce colloque ?
Nous sommes à la croisée des chemins. La première expérience de vélos en libre-service (VLS) remonte à 1976, à La Rochelle. A Strasbourg, « Vélo-location » a été lancé en 1992.
Actuellement, la référence est le Vélib, à Paris.
L’objet de ce colloque n’est pas de dire que tel système est meilleur que l’autre. Il s’agit de mettre en évidence les avantages et inconvénients des différents montages juridiques – DSP, régie ou concession.
Le « VLS » est l’un des éléments de la panoplie des autorités organisatrices, dans leur recherche d’intermodalité. Il s’agit aussi de montrer que nous sommes en train de changer de paradigme, que le vélo partagé ne remplace pas une politique « vélo ».
Existe-t-il une corrélation régie/DSP et prix de revient de chaque vélo en libre-service pour la collectivité ?
Strasbourg, ville cyclable, a une part modale « vélo » de 14 %, globalement. Il faut savoir que le coût d’un vélo en libre-service s’inscrit dans une fourchette de 400 à 4 000 euros par an, payé par la collectivité.
Ce qui coûte cher, c’est de rapporter le vélo à la station d’origine. Et lorsque la part modale du vélo en libre-service est importante, la typologie de services doit suivre : lorsque par exemple, le vélo est accessible par carte bancaire, cela coûte cher.
En fin de compte, nous voyons à présent des délégations de service public dans lesquelles la lisibilité du modèle économique est plus grande.
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