« L’offre d’hébergement stagne alors que la demande a augmenté avec la crise économique », explique Matthieu Angotti, directeur de la FNARS. Ainsi, pour le mois de juillet, 70 % des demandes n’ont pas donné lieu à un hébergement, contre 50 % en moyenne en hiver, principalement en raison de la fermeture estivale des centres d’accueil.
La Fédération souligne également que le public qui a été orienté vers des hôtels est constitué en majorité de familles, « signe de précarisation croissante de la société ». Tout en fondant ses espoirs sur le dialogue ouvert avec la ministre du Logement, Cécile Duflot, Matthieu Angotti confie « être échaudé » par ces premiers cent jours du gouvernement.
« Les décisions sont à prendre maintenant. Nous appelons François Hollande à respecter ses promesses de candidat en faveur du logement social », précise-t-il.
Par ailleurs, la Fnars attend avec impatience les conclusions du préfet Alain Régnier, délégué interministériel pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans-abri ou mal logées (Dihal), chargé par Cécile Duflot de proposer des mesures prioritaires pour l’Ile-de-France.
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