Le Premier ministre annoncé le 22 août la création d’outils méthodologiques destinés à coordonner l’action des services de l’Etat, des collectivités et des intervenants sociaux.
Il a insisté sur « les notions d’anticipation et d’individualisation des solutions pour qu’un travail coopératif soit engagé le plus en amont possible ». Ainsi les collectivités devraient être poussées à s’investir dès l’installation d’un campement et à prévoir les solutions de relogement dans le cadre de l’hébergement d’urgence ou au moyen de structures d’accueil provisoires.
Parallèlement, Jean-Marc Ayrault a demandé à ses services de veiller à ce que, en matière de droits sociaux, de scolarisation, de soins, le droit commun soit appliqué. Cette politique de lutte contre les campements insalubres devrait s’accompagner d’un renforcement de la lutte « contre les filières de l’exploitation de la misère », a-t-il promis.
Revendication phare des associations, faisant l’objet d’une proposition de résolution au Sénat déposée le 13 juin par Aline Archimbaud (Ecologiste), la suppression, avant 2014, des mesures transitoires limitant le travail des Roumains et des Bulgares est envisagée.
Néanmoins, la taxe payée par les employeurs est supprimée et la liste des métiers accessibles élargie. Considérant que les réponses sont à construire à l’échelle européenne, le gouvernement demande à ce que le thème des Roms soit inscrit à l’ordre du jour de la prochaine session du Conseil de l’Union présidé par Chypre.
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