Bernard Derosier (Nord), Didier Migaud (Isère), Jean-Louis Idiart (Haute-Garonne), Jean-Pierre Balligand (Aisne), Jean-Marc Ayrault (Loire-Atlantique) et le groupe socialiste, radical, citoyens et divers gauche et apparentés viennent de déposer la proposition de loi n°207 relative au Comité des finances locales (CFL) et modifiant le Code général des collectivités territoriales, annonce la lettre du Sénat, «Carrefour local», du 10 octobre.
Les auteurs de ce texte entendent poursuivre la rĂ©forme de la reprĂ©sentativitĂ© du CFL : «L’article 49-II de la loi du 30 dĂ©cembre 2004 ayant créé la dotation de pĂ©rĂ©quation urbaine et Ă©largi le bĂ©nĂ©fice de la dotation de fonctionnement minimale en direction des dĂ©partements ruraux, il est nĂ©cessaire, estiment les auteurs du texte, de faire Ă©voluer la composition du CFL, afin qu’un Ă©quilibre entre les dĂ©partements bĂ©nĂ©ficiaires de la dotation de pĂ©rĂ©quation urbaine ou de la dotation de fonctionnement minimale soit trouvĂ©.»
Ils souhaitentĂ©galement que les reprĂ©sentants de l’Etat ne participent pas Ă l’Ă©lection du prĂ©sident du CFL. Enfin, ils estiment que la fonction Ă©lective confiĂ©e aux maires, aux prĂ©sidents de conseils gĂ©nĂ©raux, aux prĂ©sidents de conseils rĂ©gionaux et aux prĂ©sidents d’Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, justifie que leur supplĂ©ance soit assurĂ©e par une personne dĂ©signĂ©e en mĂŞme temps qu’eux.
L’exposĂ© des motifs rappelle que le ComitĂ© des finances locales, créé par la loi du 3 janvier 1979, est devenu, une instance essentielle d’Ă©tude et de rĂ©gulation de l’Ă©volution des finances des collectivitĂ©s territoriales.
Disposant de compétences étendues, le CFL est aussi une autorité de répartition de la dotation globale de fonctionnement.
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