Cette décision permettra de pérenniser des places qui accueillent notamment des femmes sans abri, dont certaines ont été victimes de violences. Une décision qui ne permettra pas de répondre à tous les besoins – la Fnars avait évalué les besoins à au minimum 8 000 places, hors Ile-de-France…
Elle permettra au moins d’apporter une réponse aux plus vulnérables, mais risque de laisser les associations sur une certaine déception.
Poursuivre le cas par cas – La ministre a par ailleurs annoncé que les services intégrés d’accueil et d’orientation (SIAO), mis en place par le précédent gouvernement dans le cadre de la refondation de la politique d’hébergement, « devront poursuivre le travail de cas par cas entamé depuis plusieurs semaines et proposer systématiquement une solution de relogement adaptée aux personnes et aux familles demeurant encore en hébergement hivernal : logement accompagné, accueil dans une structure pérenne d’hébergement ou à l’hôtel ».
Enfin, la Délégation interministérielles pour l’hébergement et l’accès au logement (Dihal) s’est vue confier la mission de réfléchir à des solutions d’accueil pérennes, et non limitées à la période hivernale.
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