La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a évoqué le 22 octobre à Lyon la création d’un centre d’entraînement commun police-gendarmerie pour lutter contre les violences urbaines.
La ministre estime nécessaire de « poursuivre les redéploiements (police-gendarmerie), en tenant compte des savoir-faire, spécificités, de l’action des cultures » des deux forces de sécurité. Elle entend également « favoriser le développement des complémentarités et synergies » entre elles. Michèle Alliot-Marie mentionne à cet égard « la construction d’un centre d’entraînement commun à la lutte contre les violences urbaines [qui] sera expertisé ».
Et ce, ajoute-t-elle, « dans l’optique du développement des standards européens ». Selon son entourage, il s’agit « d’essayer de faire en sorte que le savoir-faire français, dans ce domaine et dans celui du maintien de l’ordre, soient repris en compte dans d’autres pays ».
La ministre a également souhaité « un rapprochement des formations ». « La formation des personnels de soutien (administratifs, techniciens) sera mutualisée », a-t-elle indiqué. « Une organisation cohérente et complémentaire des recrutements et de la formation s’impose », a-t-elle ajouté.
Concernant la future Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), devant regrouper à terme la DST (contre-espionnage) et les Renseignements généraux, la ministre précise que « certaines missions qui étaient assurées » auparavant par les RG le « seront […] par d’autres directions » de la police, telle celle de la sécurité publique « pour l’information locale, le renseignement de terrain en matière de délinquance, les violences urbaines, les phénomènes de bandes ou les manifestations ».
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