«Le contrat de partenariat [public-privé] n’est plus perçu comme une menace pour le service public». C’est l’une des conclusions de l’enquête nationale réalisée auprès de 200 collectivités territoriales par le Club des PPP(1) en partenariat avec Norton Rose LLP(2) et le Fideppp(3).
Selon le communiqué commun des partenaires enquêteurs, en date du 23 octobre, 48,5% des collectivités ont exprimé un besoin d’être assistées techniquement et d’être conseillées. «24% souhaitent plus d’information écrite», indique l’étude. Et 58% estiment que la demande de conseil économique et financier privé prime, suivi de près par le conseil juridique (54%).
Autre enseignement : les deux principaux avantages du contrat de partenariat public-privé (CPPP) sont l’approche globale (pour 25,5% des sondés), la rapidité et le respect des délais (pour 20%). Les principaux inconvénients sont la complexité administrative (pour 21% des répondants) et la perte de contrôle de l’opération (pour presque 21%).
Enfin, 86% des collectivités sollicitées ont des projets en gestation à moyen terme : 46% en aménagement urbain, 38% dans le sport, 37% dans la culture et 31% dans l’éducation.
Pour plus de détails, téléchargez le communiqué de presse.
Lire, aussi, «la Gazette » du 29 octobre.
(1) Club des partenariats public-privé (Club des PPP).
(2) Norton Rose LLP appartient à un cabinet d’avocats d’affaires international.
(3) Fideppp : Fonds d’investissement et de développement des PPP.
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