Le plan d’élimination des déchets en Vendée, adopté en septembre 2006, repose largement sur le tri mécanobiologique. Cinq usines sont prévues à terme et Trivalis, syndicat mixte chargé de la mise en oeuvre de la politique départementale, vient de signer ses premiers engagements financiers pour la construction de trois sites. L’enveloppe globale s’élève à 53,1 millions d’euros. Les conventions ont été passées avec Dexia Crédit local, la Caisse d’épargne et le Crédit agricole. Les études sont en cours, mais les appels d’offres ne seront pas lancés avant les élections municipales de 2008. Les travaux devraient débuter début 2009 pour une mise en service espérée mi-2010. Le programme des deux autres usines (environ 20 millions d’euros chacune) sera lancé ultérieurement.
Mais l’association Fève, opposée au «tout tri mécanobiologique», à l’origine de l’annulation d’un premier plan départemental en 2001 et du recul du conseil général début 2005 sur son projet d’incinérateur, réfléchit à une nouvelle requête après le rejet de son recours gracieux.
Elle estime insuffisantes les actions en faveur du tri sélectif et du compost et aimerait voir mieux prises en compte des techniques alternatives comme la méthanisation. «Il est curieux aussi de constater qu’en Vendée, les matières organiques issues du tri mécanobiologique seront réutilisées par l’agriculture et donc destinées à l’alimentation humaine alors que dans le département voisin des Deux-Sèvres, elles seront enfouies», relève une représentante de la Fève.
Environnement
Pays-de-la-Loire. La Vendée privilégie le tri mécanobiologique de ses déchets
Publié le 24/10/2007 • dans : Régions
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