Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a déclaré le 31 octobre, en réaction au malaise dans la gendarmerie, que vouloir « opposer » gendarmes et policiers était « un combat d’arrière-garde ».
« Opposer la gendarmerie et la police nationales nous semble être un combat d’arrière-garde », a écrit le syndicat dans un communiqué.
Il a ajouté cependant « ne pouvoir tolérer » les accusations de gendarmes contre la police affirmant que les « missions » des deux forces de sécurité « sont les mêmes ».
Deux rapports hiérarchiques de gradés de la gendarmerie du Finistère et du Gers, ont été rendus publics le 31 octobre. Ils ont fait état d’une « dégradation » du moral des gendarmes par rapport à leurs collègues policiers qui bénéficient, selon eux, d’avantages.
Une quarantaine d’autres rapports similaires sont en ligne sur un site animé « par des gendarmes de base », selon une source interne à la gendarmerie.
Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN, majoritaire) a contesté le 30 octobre que les policiers bénéficient d’avantages par rapport aux gendarmes sur la foi d’une étude qu’il a menée.
« Un gendarme coûte entre un quart et un tiers plus cher qu’un policier en France », affirme notamment le SCPN.
Thèmes abordés