Le conseil régional et l’Union régionale des Sociétés coopératives de production (Scop) ont créé une société de capital risque destinée à faciliter la reprise d’entreprises par les salariés. Dénommé Transméa, cet outil d’esprit coopératif est doté de 5,5 millions d’euros de fonds propres, dont un million d’euros apportés par la région et 450 000 euros par l’URSCOP aux côtés de SPOT, société de capital risque nationale des SCOP (1,8 million d’euros), de la Caisse des Dépôts (un million d’euros), du Crédit Coopératif (450 000 euros), de la Macif (600 000 euros), de la NEF et SEP (200 000 euros).
Transméa prévoit des investissements de 10 000 à 300 000 euros avec un accompagnement des dirigeants d’entreprise. 9000 entreprises seraient à reprendre dans les dix ans à venir, dont 15 à 20% correspondent aux critères de Transméa (de 3 à 100 salariés).
Selon Oseo, une entreprise reprise par ses salariés a deux fois plus de chance de réussir que si elle est rachetée par un intervenant extérieur.
Transméa, qui mise sur la sauvegarde de 2000 emplois en dix ans, tiendra son premier comité d’engagement régional le dix décembre.
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