La plupart des organisations syndicales de l’Afpa, (CGT, CFDT, SUD, CFE-CGC, CFTC ), souhaitent débattre des conséquences de la prolongation pour un an des conventions tripartites Etat-régions-Afpa destinées à assurer la transition jusqu’au transfert effectif des missions de l’organisme public de formation aux régions, prévu le 1er janvier 2009, annonce Centre inffo, dans sa newsletter du 20 novembre.
Elles ont, pour ce faire, adressé le 13 novembre un courrier au président de l’Association des régions de France (ARF), Alain Rousset, également président du conseil régional d’Aquitaine.
«Nous avons également appris, par voie de presse, que l’ARF voulait y voir plus clair quant aux modes de financement que les conseils régionaux pourraient adopter pour l’Afpa», ajoutent les syndicalistes. «C’est également une des préoccupations majeures des salariés de l’Afpa et de leurs organisations syndicales. A ce jour, certaines régions se sont déclarées explicitement pour la subvention. D’autres étudient l’éventualité d’une délégation de service public. D’autres, enfin, envisagent d’adopter l’appel d’offres. Cette dernière solution porte, à notre avis, le plus grand nombre de dangers pour la pérennité du service que l’Afpa apporte à ses usagers».
Et d’affirmer leur attachement « à la qualité des services rendus aux différents publics accueillis».
Parmi les conditions de maintien de cette qualité figurent pour les signataires du courrier «la continuité des missions nationales de l’Afpa (orientation, formation, certification, ingénierie) et, corollairement, la complémentarité maintenue de ces missions dans un ensemble cohérent permettant l’égalité d’accès et de traitement».
Le 13 novembre, jour d’envoi de ce courrier, Jean-Paul Denanot se prononçait dans un colloque sur l’achat de formation, en faveur d’un moratoire de deux ans pour le transfert effectif de l’Afpa.
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