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Séance d’ouverture du Congrès : Nicolas Sarkozy justifie ses réformes devant les maires

Publié le 20/11/2007 • Par Jacques Paquier • dans : France

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Régimes spéciaux, réforme de la carte judiciaire, fusion de la DGI-DGCP, rénovation de la fonction publique, carte scolaire, autonomie des universités… Unes à unes, le 20 novembre à la tribune du 90è Congrès des maires, Nicolas Sarkozy a défendu les réformes entreprises et qui, pour la plupart d’entre elles, concernent les élus locaux.
En introduction, un long hommage aux maires : « Il faut être, dit-il, à la tête d’une petite ville, d’un chef-lieu de canton, d’une commune rurale pour se rendre compte des difficultés de la tâche », a-t-il déclaré. « Qu’une difficulté surgisse, qu’un accident survienne, qu’un malheur se produise, qu’une injustice soit commise et c’est vers le maire que l’on se tourne d’abord. On lui demande tout, on exige tout de lui, parfois même l’impossible. Et lui, qui l’aide, qui le soutient ? Qui l’encourage ? Au contraire, on l’assaille de règlements, de contrôles tatillons, on le met en accusation à la moindre erreur. Au lieu de louer son dévouement, on le dénigre. Au lieu de le soutenir, on l’accable ».
Nicolas Sarkozy a également déclaré que la question du statut de l’élu devait être posée. « Cette question a trop attendu. Il n’est pas normal que cela vous coûte de vivre votre engagement au service de vos communes ».

Hommage aux fonctionnaires

Le locataire de l’Elysée a prononcé un hommage similaire aux fonctionnaires, dont il a loué le « dévouement ». « Je veux que leurs mérites soient mieux reconnus, que leurs carrières soient revalorisées », a-t-il indiqué.
Comme à Nantes, le président s’est livré à un plaidoyer pour la mobilité entre fonctions publiques, et pour une individualisation du management, remplaçant un système uniforme « qui tire tout le monde vers le bas ». Concernant la fiscalité locale, le président a « proposé » aux maires de procéder à « l’actualisation des valeurs locatives à l’occasion de chaque changement de propriétaire, au lieu de faire comme toujours en France, où soit l’on fait rien, soit l’on fait tout ».
« Je suis prêt à aller vers une spécialisation des impôts par niveaux de collectivités, étant entendu que je suis très attaché aux liens entre entreprises et communes », a-t-il poursuivi. L’ancien maire de Neuilly a indiqué « qu’il ne procéderait pas à une nouvelle étape de la décentralisation avant que l’on ait dressé un bilan exhaustif de ce qui s’est fait depuis 30 ans ». Il a indiqué également vouloir réformer le contrôle de légalité, plaidant pour une administration d’Etat qui aide les collectivités et les conseille plus qu’elle ne les contrôle.

« Savoir terminer une grève »

La question des régimes spéciaux et des mouvements sociaux qui lui sont liés a été longuement évoquée dans le discours présidentiel. « Il s’agit d’une question d’équité, a tout d’abord fait valoir Nicolas Sarkozy, écouté plus plusieurs milliers de maires, dont quelques centaines n’avaient pas trouvé place à l’intérieur de l’enceinte. J’ai souhaité que le dialogue ne soit jamais rompu. La réforme se fera. Mais jusqu’à son terme, elle se fera dans la concertation. Il faut savoir terminer une grève », a déclaré le président, citant Maurice Thorez. « Les négociations se sont ouvertes lundi à l’EDF, elles s’ouvrent demain à la SNCF. Une petite minorité ne saurait imposer sa loi à la majorité, que ce soit dans les services publics ou à l’université », a-t-il encore déclaré.
Défendant la réforme « courageuse » du Garde des sceaux en matière de carte judiciaire, le président a demandé s’il était « raisonnable de conserver deux tribunal de grande instance à 18 kilomètres de distance ». Enfin, Nicolas Sarkozy a défendu La fusion de la DGI et de la DGCP. « Voilà 20 ans que l’on en parle avant les élections, et que l’on n’a pas le temps de le faire après », a déclaré le président, avant de conclure par un hymne à la volonté d’agir et d’entreprendre.