«Plus de 700 personnes ont répondu à l’appel du conseil général de l’Essonne, en participant à la séance de clôture des 4es Assises des Agendas 21 départementaux, le 16 novembre», annonce le conseil général de l’Essonne ce 20 novembre.
En clôture des assises, le conseil général a proposé la signature d’un protocole d’engagements partagés pour un développement durable du territoire. Ce texte a recueilli 80 signatures, dont celles de collectivités, entreprises, associations, institutions, etc.
En principe, les débats devaient porter sur un thème précis: comment les départements peuvent-ils jouer un rôle de chef de file sur leur territoire en matière de développement durable ? Mais d’autres questions, plus concrètes, ont émergé, portant sur les comportements au quotidien pour favoriser le développement durable. Une Essonnienne, en colère, a réclamé une pétition contre le gaspillage de l’eau dans les logements. Une autre s’est insurgée contre le manque de volonté politique de sa commune concernant la réduction des déchets. Un autre encore s’est plaint de la concentration de «nuisances environnementales» (autoroutes, déchetteries, proximité d’Orly, etc) sur des secteurs restreints du territoire.
A la tribune, les élus ont montré un intérêt certain pour cet exercice de «démocratie participative en direct». Mais, comme l’a rappelé Michel Berson, président du conseil général de l’Essonne, «les élus ne savent pas tout, ne peuvent pas tout», renvoyant les bailleurs sociaux, les entreprises et l’Etat face à leurs responsabilités. Dans son discours de conclusion, le président du conseil général a insisté sur l’engagement nécessaire du gouvernement en matière de développement durable. Pour autant, le conseil général ne renonce pas à son rôle de chef de file du développement durable sur son territoire.
Pour en savoir plus
Consulter page consacrée à ces débats sur le site du conseil général de l’Essonne