Une cinquantaine d’agents territoriaux a manifesté le 29 novembre devant le Centre départemental de gestion de la petite couronne à Pantin (Seine-Saint-Denis) où se trouvait le secrétaire d’Etat à la Fonction publique, pour réclamer des négociations sur les salaires.
A l’heure du petit-déjeuner, ils ont distribué des « croissants » pour « la croissance pour tous » devant le Centre de gestion, alors qu’André Santini y rencontrait des élus sur le thème « Après les réformes, quel devenir pour la fonction publique territoriale ? ».
Faisant valoir que « le coût de la vie augmente, pas les salaires », les agents municipaux, venus d’une dizaine de villes de Seine-Saint-Denis, ont réclamé « 1.500 euros comme salaire de départ » et « une loi pour titulariser les précaires » de la fonction publique.
Réunis à l’appel de la CFDT et de la CGT, ils manifestaient également leurs inquiétudes sur le déroulement de leurs carrières, en voie de réforme.
« Aujourd’hui prend fin l’ultimatum unitaire des centrales syndicales, on veut une réponse de Santini et du gouvernement sur la renégociation de salaire », a expliqué Denis Vinchent, représentant CGT.
Les fédérations syndicales de fonctionnaires réclament depuis l’élection de Nicolas Sarkozy l’ouverture de négociations sur les salaires, dénonçant l’absence de revalorisation des salaires en 2007.
Elles ont prévu de se réunir le 29 novembre au soir, exigeant l’ouverture de négociations sur les salaires avant le 30 novembre et menaçant le cas échéant d’une « nouvelle action commune » début décembre, après la grève du 20 novembre qui avait mobilisé un tiers des agents de l’Etat.
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