Bertrand Delanoë « rejette » l’idée d’appliquer un dispositif de rachat de jours de RTT aux personnels de la ville de Paris (48.000 agents dont 45.000 titulaires) et proposera la semaine prochaine au conseil de Paris un « dispositif en faveur du pouvoir d’achat de ces personnels ».
Dans un communiqué le 11 décembre, le maire souligne que « l’application à la collectivité parisienne du décret élaboré dans la précipitation par l’Etat et consistant à racheter des jours de RTT, se heurte à un double écueil »: seuls les agents disposant d’un Compte Epargne Temps à la date du 30 novembre pourraient y avoir accès, soit moins de 7.000 personnes, et dans certains cas, l’échange d’un jour de RTT rapporterait moins qu’une journée de travail effective.
« Je rejette donc l’idée d’appliquer un tel dispositif, injuste socialement, et qui rencontre d’ailleurs l’hostilité des partenaires sociaux » affirme le maire.
L’Intersyndicale CGT-CFDT-FO et FSU des personnels de la Ville, opposée au rachat des jours de RTT, demandait une prime de 500 euros pour les fonctionnaires parisiens. La CFTC et l’UCP (Union des cadres de Paris) était au contraire en faveur du rachat.
Le maire annonce « dès la prochaine séance du conseil de Paris » (le 10 ou le 11 décembre); « un dispositif significatif et opérationnel en faveur du pouvoir d’achat des personnels parisiens, fondé sur une tout autre logique et motivé par un vrai souci de justice sociale »
Au cabinet de François Dagnaud, adjoint chargé des ressources humaines, on précise que le dispositif, non encore défini, devra être « légal, applicable et lisible ».
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