Le vote électronique ne semble pas avoir convaincu tous ceux qui l’ont testé. « Dans notre commune, nous ne voyons pas l’apport de ces machines, explique Philippe Laurent, maire de Sceaux (Hauts-de-Seine) et vice-président de l’Association des maires de France (AMF). Autant de personnes sont nécessaires pour l’organisation des élections et surtout il existe des risques de suspicion et de fraude car les machines sont moins contrôlables que le vote manuel. »
Un système écologique – Ce point de vue n’est pas partagé par la commune de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). « Au moment du dépouillement, l’avantage est d’avoir les résultats en deux minutes en appuyant sur un bouton, souligne un agent de la collectivité. De plus, cela enlève le risque de fraude, sans compter qu’il s’agit d’une option écologique puisqu’il n’y a plus de bulletins papiers. » Néanmoins, après une première utilisation, des communes ont décidé de ne pas renouveler l’expérience. C’est le cas du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) qui a rangé la machine au placard. « En 2007, nous n’avions qu’une seule machine à voter, rapporte un agent. Le taux de participation au premier tour des élections a été très élevé et la file d’attente a donc été vraiment longue. Pour une question d’organisation, nous sommes revenus aux bulletins papiers dès le deuxième tour. »
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