Cette action lancée le 13 avril 2012 est menée en partenariat avec l’agence régionale de santé (ARS) de Poitou-Charentes, chargée des personnes qui seraient infectées.
Le plan consiste à établir un réseau de pièges sur les sites à risque – aires d’autoroutes, aéroports, ports…–, puis, si besoin, à organiser la démoustication.
Intervenir au plus tôt – « L’objectif étant d’intervenir au plus tôt pour éviter que le moustique-tigre ne fasse souche sur la côte atlantique. Car une fois que l’insecte est implanté, il devient impossible de le déloger », explique-t-on à l’EID Atlantique.
Le moustique-tigre volant très peu, il se déplace avec l’humain ou les marchandises.
L’insecte est parvenu à s’établir durablement sur la côte des Alpes-Maritimes à partir de 2004, et en 2006 en Corse, principalement dans la région de Bastia. Plusieurs départements du Sud-Est ont confié sa surveillance à L’Etablissement interdépartemental pour la démoustication Méditerranée (EID Méditerranée), tout en informant leur population, en particulier via leur site Internet.
L’application de gestes simples, visant principalement à supprimer les eaux stagnantes qui servent de lieux de reproduction, permettrait de réduire drastiquement le nombre de moustiques.
30 agents permanents et des saisonniers – Le conseil général de Corse du Sud dispose, quant à lui, de son propre service de « Lutte anti vectorielle et démoustication », composé de trente permanents et de saisonniers.
Pour l’heure, le plan anti-dissémination a préservé la France d’une épidémie de dengue et de chikungunya. En 2010, pour la première fois, deux cas de dengue et deux de chikungunya ont été identifiés en métropole dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var.
Références
La surveillance du moustique-tigre est régie par la loi du 16 décembre 1964
Thèmes abordés