Avec 29 nouvelles mesures sur 47, le nouveau contrat de local de prévention et de sécurité (CLPS) signé le 16 janvier prolonge le précédent jusqu’en 2010, intégrant les dispositions de la loi de prévention de la délinquance. «Heureusement la loi laisse une grande liberté aux maires pour les interventions concernant les problèmes de parentalité et de scolarisation. Plutôt que de nous inscrire dans une logique du tout-répressif, nous allons créer des points ressources d’aide à la parentalité», remarque Eric Anguenot, directeur de cabinet du maire de Besançon.
L’objectif de nouveau contrat est de supprimer le sentiment d’insécurité. Il s’appuie sur l’Observatoire de la sécurité, qui dispose de cellules de veilles réparties dans chaque quartier. Il intègre un collège « habitants », dont les membres seront désignés par les conseils de quartier. Au-delà des actions classiques sur la sécurité routière, la lutte contre les nuisances sonores ou les chiens dangereux, il prévoit des actions de soutien aux personnes souffrant de dépendances, y compris la pharmacodépendance.
En outre, ce contrat pérennise l’action des quatre équipes de correspondants de nuit, qui, au cours de leurs six premiers mois d’activité, ont contribué à la baisse de 48,7% des troubles nocturnes enregistrés par l’Observatoire. «Nous poursuivons le déploiement de notre police municipale de proximité, mais nous aurions bien aimé bénéficier de l’expérience que la police nationale va meneur dans le 93», remarque le directeur de cabinet, qui déplore la suppression ses dernières années de 40 postes de policiers nationaux.
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