Certains élus du littoral se battaient, depuis plusieurs années, aux côtés des plagistes pour une suspension du décret du 26 mai 2006 relatif aux concessions de plages. La victoire est proche, puisque le secrétaire d’Etat chargé du Commerce, Hervé Novelli, a annoncé, en réponse à une question posée par le sénateur (UMP) des Alpes-Maritimes Louis Nègre, le 7 juillet, une circulaire et un décret assouplissant les règles pour cet automne.
Surface concédée. Dans un rapport de janvier, le Conseil général de l’environnement et du développement durable préconisait déjà une série d’ajustements. Très critiquée, l’obligation de démontage des équipements quatre mois par an, hormis dans les communes dotées d’un office de tourisme quatre étoiles, pourrait être supprimée.
« Le décret de 2006 est scandaleux : sous couvert de protection du domaine public maritime, il accorde des dérogations sur certaines zones totalement injustifiées, tandis que d’autres communes se retrouvent avec des contraintes ridicules, tempête le député (UMP) Lionnel Luca. De plus, l’obligation de démonter […] les équipements amène à faire des installations précaires et laides. Pour avoir de la qualité, il faut de la pérennité. »
Les équipements devraient rester démontables, avec des délais accordés aux concédants pour se mettre aux normes, et les maires décideraient de la période de fermeture des établissements. Par ailleurs, le calcul de la surface de plage pouvant être concédée devrait être élargi. Enfin, la présence de quelques bâtiments en dur sur des plages emblématiques pourrait être préservée grâce à un classement patrimonial.
Thèmes abordés