Encore une marque de territoire en Bretagne, qui n’en manque pas ? Rennes Métropole réfute la comparaison. « « Rennes, La Novosphère » est un réseau social d’innovation qui doit promouvoir l’excellence de la Métropole au niveau national et international ; c’est un outil clé pour le développement économique », explique Daniel Delaveau, maire de Rennes et président de Rennes Métropole, pour expliquer une démarche qui n’a pas été d’emblée comprise par tous.
Utilité sociale – L’idée consiste à repérer toutes les initiatives « innovantes » présentes sur le territoire rennais, dans de nombreux domaines : l’entreprise, mais aussi les milieux culturels, associatifs, sportifs…
Ces projets sont sélectionnés en fonction de leur utilité sociale et des services rendus aux habitants. A la clé, une aide à la communication pour promouvoir leur diffusion, sans soutien financier direct.
Avec l’espoir que ce dynamisme reconnu rejaillisse sur l’image de Rennes, au niveau national, voire international. L’agglomération se présente souvent comme une « ville-laboratoire » qui expérimente de nouvelles idées, notamment en matière d’urbanisme, de logement, de transports, de culture ou de nouvelles technologies.
Une trentaine de partenaires – Concrètement, le réseau fédère une trentaine de partenaires institutionnels, publics et privés (CCI, universités, théâtre national de Bretagne, technopole Rennes Atalante, et même le Stade Rennais !).
Présentés comme des « ambassadeurs » de la démarche, ils ont pour mission d’identifier les initiatives – ce qu’ils déjà font chacun dans leur domaine – en les faisant remonter au niveau du réseau de la Novosphère pour créer un effet d’entraînement et renforcer l’attractivité du territoire.
400 000 euros de budget annuel – Doté d’un budget annuel de 400 000 euros, le réseau la Novosphère a pour ambition d’accompagner une dizaine de projets par an.
« Pour cela, nous devons en identifier en permanence une trentaine. Ce ne sont pas les acteurs qui sont labellisés, mais bien les projets : on n’a pas vocation à être dans la Novosphère à vie ! » précise Jean de Legge, directeur général de Rennes métropole en charge de la communication.
Structure de pilotage – Sur le papier, la démarche est séduisante. Pour la faire vivre, il faudra éviter le côté « usine à gaz » qui pourrait en découler, en raison du grand nombre d’acteurs pressentis.
D’où la nécessité de définir rapidement une organisation dédiée et indépendante de Rennes Métropole. La communauté d’agglomération, qui en est à l’origine, a déjà annoncé qu’elle n’avait pas vocation à porter le projet dans la durée.
Une structure ad hoc, sans doute sous forme de société publique locale, devrait voir le jour d’ici à la fin de l’année pour piloter l’initiative indépendamment de l’agglomération.
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