La FFB, le SNAL, la FPI, l’Union des maisons françaises, l’USH, l’UNSFA, l’UNTEC, Action Logement et la Fondation Abbé Pierre ont donc décidé de solliciter ensemble les candidats à l’élection présidentielle.
Construire 25 % de plus avec moins d’argent – « Comment construire 500 000 logements par an, comme le proposent la plupart des candidats, soit 25 % en plus de ce que l’on construit aujourd’hui, avec moins d’argent », c’est la question que nous posons, résume Didier Ridoret, le président de la Fédération française du bâtiment.
Les acteurs ont soulevé plusieurs problèmes : les difficultés de solvabilisation des ménages dans un contexte de hausse des prix, des parcours résidentiels bloqués, les inquiétudes sur le financement du logement avec la raréfaction probable des crédits, la hausse des coûts de construction, etc.
Rareté organisée – « Le coût du foncier est également un point de blocage : il peut représenter jusqu’à 50 % du coût global d’une opération. On a organisé la rareté du foncier en France, alors que le pays est pourtant très peu dense », a commenté Pascale Poirot, la présidente de Syndicat national des aménageurs lotisseurs.
Il faut maintenant remobiliser le foncier constructible, et ouvrir de nouveaux fonciers à l’urbanisation.
La cohérence de la gouvernance des politiques d’urbanisme et d’habitat a également été posée.
5 avril – Le 5 avril, les candidats à l’élection présidentielle sont donc invités à venir présenter devant les professionnels leur analyse de la crise actuelle du logement, les axes principaux de leur politique, les ressources financières qu’ils comptent mobiliser, et le niveau adéquat selon eux pour une bonne gouvernance de cette politique.
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