La collectivité veut en faire « un véritable lieu de vie, de débats et de rencontres à travers les prismes du développement durable » et, au-delà du seul estuaire, présenter « le système fluvial dans sa globalité » afin de mettre en perspective les autres projets qui lui sont liés : site Unesco, parcs naturels régionaux, etc.
Patrimoine local – L’activité du grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, de moins en moins accessible au grand public en raison des règles de sécurité induites par la réglementation internationale, y sera aussi présentée. Désaffecté depuis 1989, ce bâtiment est l’un éléments du patrimoine remarquable de la cité, largement bombardée durant la Seconde guerre mondiale. Il est repérable à sa grande cheminée en briques rouges qui domine le Petit Maroc, surnom donné dans les années 1930 à ce vieux quartier portuaire par les pêcheurs bretons qui partaient vers les côtes du Maroc. L’usine, inaugurée en 1907, servait à approvisionner en eau le bassin pour le maintenir à flot.
Financé par l’Erika – Réalisé en plusieurs tranches, l’investissement avoisinera les 10 millions d’euros pour une inauguration programmée en 2015. Il sera l’un des trois dossiers financés pour partie avec les 8,5 millions d’euros d’indemnités perçues en début d’année par la région dans le cadre du procès de l’Erika : les deux autres projets concernent le château de Beautour à La Roche-sur-Yon (Vendée), légué en 1959 par le naturaliste Georges Durand à la ville, qui accueillera en 2013 un « centre de découverte, de culture scientifique et de recherche sur l’environnement et la biodiversité », et Litoralis à La Faute-sur-Mer (Vendée), épicentre de la tempête Xynthia en 2010. Ce dernier sera tout à la fois « lieu de mémoire » et centre de recherche dédié aux « enjeux du littoral et aux innovations en matière de prévention et de gestion des risques liés à la mer ».
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