Le président de l' »Association Trans Europe TGV Rhin-Rhône Méditerranée », François Rebsamen, s’est déclaré le 15 février « surpris et déçu » que le ministre Jean-Louis Borloo n’ait pas évoqué « la transversale Allemagne/Suisse-France-Espagne » dans ses projets de futures transversales à grande vitesse.
Le 13 février, le ministre de l’Ecologie a indiqué étudier la création de liaisons à grande vitesse « transversales : entre Nantes et Lyon en passant par Nevers, entre Toulouse et Narbonne, Nîmes et Perpignan » et le lancement de l’appel d’offres pour la liaison ferroviaire à grande vitesse Tours-Bordeaux.
« Je suis surpris et déçu que le ministre n’ait même pas évoqué la transversale Allemagne/Suisse-France-Espagne que le TGV Rhin-Rhône à l’aide notamment de sa branche Sud, élément central d’un axe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée, permettra de réaliser », écrit François Rebsamen dans un communiqué.
Selon le maire PS de Dijon, les élus « attendent toujours la décision du ministre de lancer la deuxième tranche de la branche Est du TGV Rhin-Rhône, déjà déclarée d’utilité publique et dont le coût est modeste comparativement à bien d’autres projets ».
Pour François Rebsamen, « cette deuxième tranche présente un intérêt évident : elle rapprochera encore Francfort de Lyon au bénéfice de Strasbourg, Mulhouse, Belfort/Montbéliard, Besançon et Dijon entre autres ». Il souhaite que « Jean-Louis Borloo porte ce dossier européen important pour notre pays lors d’un prochain sommet franco-allemand ».
L’association Trans Europe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée regroupe une quarantaine d’élus de toutes tendances des villes et régions concernées par cette liaison dont le maire de Dijon et celui de Mulhouse Jean-Marie Bockel (Gauche moderne), secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie et président d’honneur de l’association.
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